AOC Médoc

La zone géographique de la presqu’île du Médoc est délimitée au Sud par l’agglomération bordelaise (précisément la Jalle de Blanquefort), à l’Est par la Garonne et la Gironde, à l’Ouest par la forêt des Landes girondines et au Nord par l’océan et l’estuaire de la Gironde.
L’appellation elle-même se situe au Nord de Saint-Estèphe.
La production est répartie en 5 coopératives, des Crus Bourgeois (Châteaux Poitevin, Loirac, Chantemerle, Potensac…), des crus artisans et autres crus.
Superficie : 5473 hectares

AOC Haut-Médoc

Le découpage législatif Médoc / Haut-Médoc date de 1935. Le Haut-Médoc se situe en amont de la Gironde tandis que le Médoc est en aval. De part sa proximité avec Bordeaux et la mise en valeur de son terroir, dès le XVIIIème siècle l’appellation jouit d’une plus grande notoriété que l’AOC Médoc. On compte par ailleurs dans sa zone géographique les 6 appellations communales : Margaux, Moulis, Listrac, Saint-Julien, Pauillac et Saint-Estèphe. Elle comprend également 5 Crus Classés de 1855 - les châteaux La Lagune, La Tour Carnet, Camensac, Cantemerle et Belgrave – ainsi que des Crus Bourgeois (Châteaux de Villambis, d’Arche, Sénéjac), crus artisans et autres crus.
Les vins y sont vifs et brillants. Harmonieusement équilibrés, généreux mais sans excès, ils développent au vieillissement un remarquable bouquet.
Superficie : 4567 hectares

AOC Saint-Estèphe

Cette appellation communale est la plus septentrionale du Médoc. Elle jouit d’une situation exceptionnelle en bordure de la Gironde que l’on aperçoit du haut de ses croupes. Les premières Côtes de Blaye sont également visibles sur la rive droite de l’estuaire. L’appellation compte 5 Crus Classés de 1855 dont Montrose, Cos d’Estournel, Calon-Ségur, des Crus Bourgeois (Châteaux Laffitte Carcasset, Ségur de Cabannac, Picard, Beau-Site, Tronquoy-Lalande) et crus artisans.
Les vins sont sans doute ceux qui possèdent une typicité des plus marquées : charpente robuste n’excluant pas une certaine finesse, une structure tannique ample s’alliant à une grande richesse aromatique.
Superficie : 1236 hectares

AOC Pauillac

Cette commune du Médoc doit notamment sa renommée à son activité portuaire comme en témoignent ses quais. L’appellation est enclavée au Nord par l’appellation Saint-Estèphe et au Sud par celle de Saint-Julien. Ses terres pauvres et inaptes à toute culture sont la base même de l’opulence et de la quintessence des vins de Pauillac. Cette commune compte un grand nombre (dix-huit) de Crus Classés de 1855 dont trois Premier GCC (Latour, Lafite-Rothschild et Mouton-Rothschild), deux 2ème GCC (Pichon-Longueville, Pichon-Longueville Comtesse-de-Lalande) mais aussi des 5ème GCC (dont Batailley, Pontet-Canet, Lynch-Moussas, Grand-Puy-Lacoste).
Il existe également des Crus Bourgeois de très grande qualité (Château Haut-Bages-Monpelou). Les vins sont corsés, pleins de sève, fins et distingués. Puissants dans leur jeunesse, ils ont un potentiel de vieillissement remarquable. Ils se fondent avec le temps pour offrir un bouquet délicat, riche et complexe.
Superficie : 1200 hectares

AOC Saint-Julien

L’appellation est délimitée au Nord par la commune de Pauillac dont le ruisseau de Julliac dessine la frontière et au Sud par la Jalle du Nord et la zone marécageuse de Saint-Laurent-Médoc. D’une grande homogénéité, le vignoble forme un rectangle de 5 km de long sur 3,5 km de large. De fait on compte 11 Grands Crus classés en 1855 dont 5 seconds Grands Crus (Ducru-Beaucaillou, Gruaud-Larose, Léoville-Las-Cases, Léoville-Poyferré et Leoville-Barton), ainsi que d’autres crus de très belle qualité : Châteaux Moulin de La Rose, Lalande Borie.

Les vins sont remarquables par leur corps, une grande richesse de sève et un bouquet caractéristique, suave, harmonieux et d’une exquise finesse. Ils sont en quelque sorte une conjonction entre le caractère des vins de Margaux et ceux de Pauillac.
Superficie : 906 hectares

Listrac-Médoc

Cette appellation – tout comme sa voisine Moulis – souffre d’une moindre notoriété que ses consœurs du Médoc. On peut pourtant comparer le plateau de Listrac aux plus belles expositions du Médoc. Sur les plus hautes altitudes du Médoc, le vignoble occupe de très belles croupes sur une longueur de 5 kilomètres. Cette commune est représentée par des Crus Bourgeois (Fourcas-Dupré, Fourcas-Hosten, Fonréaud…) et Crus Artisans de très belle facture.
Les vins de Listrac présentent une robustesse liée à ses sols qui n’exclut ni la finesse ni le bouquet. La bouche est enrobante et d’un grand volume. Ce sont les vins des œnophiles.
Superficie : 603 hectares

Moulis

Au cœur du Médoc, Moulis-en-Médoc s’étale sous forme de légers coteaux en une bande d’Est-Ouest – perpendiculaire à la Gironde – d’une douzaine de kilomètres.
Par la complexité de ses terroirs, les vins Moulis-en-Médoc donnent une parfaite synthèse des Grands Vins et Crus du Médoc.

La réputation de l’appellation est notamment bâtie sur le savoir-faire de 35 viticulteurs indépendants dont quelques Crus de renom (Anthonic, Poujeaux, Chasse-Spleen, Maucaillou). Les vins de Moulis associent finesse, élégance, générosité, charme et vigueur. Leur bouquet élégant, présente des nuances aromatiques complexes et puissantes.
Superficie : 609 hectares

Margaux

Margaux est l’appellation communale la plus au Sud du Médoc. Bien que de notoriété internationale, il est amusant et curieux de savoir qu’il a fallu plus d’un siècle après le célèbre classement de 1855 et de nombreuses luttes intercommunales pour que soit reconnue et délimitée l’AOC Margaux.
L’appellation compte 21 crus classés dont le célèbre 1er Grand Cru Classé Château Margaux ainsi que les célèbres Châteaux Palmer, Rauzan-Segla, Giscours, Issan… et de remarquables Crus Bourgeois (Châteaux Pontac-Lynch, Larrieu-Terrefort, Tour de Mons).

Les vins présentent beaucoup de finesse et des bouquets de goûts fruités. Ils possèdent une bouche élégante, subtile et consistante. Délicats, souples et fins, on les présente comme « les plus féminins du Médoc… ».
Superficie : 1425 hectares

Pessac-Léognan

Bien qu’officiellement reconnu par l’INAO en 1987, la zone géographique de l’appellation Pessac-Léognan n’en demeure pas moins le cœur historique des grands terroirs des Graves mais aussi du vignoble de Bordeaux. En amont de Bordeaux, l’appellation est délimitée au Nord par l’agglomération, à l’Est par le fleuve et à l’Ouest par les Landes girondines.
La géologie et le micro-climat particulier de Pessac-Léognan, produisent des vins d’une typicité particulière en rouge mais également des vins blancs secs tout à fait remarquables et recherchés.

Actuellement 70 crus se partagent ce terroir dont 16 Crus Classés en 1973, notamment Château Haut-Brion auparavant promu au rang de 1er Grand Cru Classé en 1855, et aussi : Haut-Bailly, Pape-Clément, Smith-Haut-Lafitte, Domaine de Chevalier,…
Des crus non-classés produisent également des vins de très grande qualité : Château Ferran, Le Sartre, Baret, Espiot.

Les vins rouges sont d’une sève très marquée, ils présentent une structure ferme et une grande finesse. Ils sont dotés d’une grande longévité, signe d’un vin de haute qualité.
Les vins blancs issus du Sauvignon et du Sémillon sont les plus fameux blancs secs du bordelais. Ils doivent cette notoriété à la richesse de leur palette aromatique ainsi qu’à leur grande aptitude au vieillissement.
Superficie : 1365 hectares en rouge et 245 hectares en blanc

Graves et Graves Supérieures

La région des Graves peut et doit être considérée comme le berceau historique du vignoble de Bordeaux. Au XIIIème et XIVème siècle, cette région produit les fameux « French Clarets » très prisés des Anglais et des Hollandais. C’est de cette époque que débute le succès international des vins de Bordeaux.

Si une appellation du bordelais porte bien son nom, c’est bien celle des Graves. Elle désigne parfaitement les caractéristiques du terroir. Ces sols composés de galets, cailloux et graviers plus ou moins grossiers sont très perméables. Ces terres arides peu profitables à la culture sont idéales pour l’enracinement de la vigne.

Le vignoble bénéficie à l’Ouest de la protection de la forêt Landaise qui le ventile. A l’Est, l’influence de la Garonne tempère les variations de températures parfois excessives. Un climat on ne peut plus bénéfique.
Qu’ils soient rouges ou blancs, les vins de Graves sont d’une grande finesse et de longue garde.
Superficie : 4760 hectares

LES VINS ROUGES
Marqués par leur terroir, les Graves rouges, élégants et structurés, fins et aromatiques, offrent de multiples nuances. Avec l’âge, les arômes d’épices, de fumées et de fruits rouges enrichissent encore leur charme naturel.

LES VINS BLANCS
Les Graves secs sont amples, parfumés, long et savoureux. Vifs et structurés, finement boisés, ils s’accordent à merveille avec les produits de la mer mais aussi à l’apéritif.
Les Graves Supérieures sont des vins blancs moelleux, d’une belle couleur dorée avec quelques nuances ambrées. Denses, ronds et subtils, ces vins exhalent des arômes d’agrumes et de pêche avec en bouche des saveurs d’abricot, d’acacia et de miel.

Sauternes

« Un rayon de soleil concentré dans un verre » Cette région produit le précieux nectar internationalement connu sous le nom de « Vin de Sauternes ».
L’aire géographique de l’appellation Sauternes est située à une quarantaine de kilomètres au Sud-Est de Bordeaux. Elle est enclavée par la Garonne au Nord-Est et les landes girondines au Sud et séparé à l’Ouest par la vallée du Ciron. Son paysage accidenté et vallonné se pare de belles et luxuriantes prairies.

Il est à noter que le Sauternais compte des appellations communales : Sauternes et Barsac.
Le sauvignon, le sémillon et la muscadelle constituent l’encépagement du sauternais. Les sols et sous-sols sont très variés. Ils sont graveleux, argileux, siliceux, calcaires ou comprennent simultanément ces quatre éléments en proportion variable. Les croupes sur lesquelles sont situés les meilleurs crus sont presque toujours graveleuses et reposent sur un sous-sol très argileux.

La « pourriture noble » due au champignon le botrytis cinerea sous l’influence du sol et du microclimat provoque un enrichissement des raisins en sucre et glycérine tandis que son acidité diminue. C’est la surmaturation. Les vendanges sont effectuées en « tries » successives au fur et à mesure de leur maturation.
Les vins obtenus, d’une couleur limpide et merveilleuse, développent ce parfum particulier, ce moelleux et cette sève spéciale, unique et incomparable. Plus qu’un vin, les Sauternes sont une liqueur, une essence, un nectar que l’on ne peut comparer à rien, sinon à d’autres crus de Sauternes.

En 1855, les crus de cette région on fait l’objet d’un classement. Il comprend trois classes : Premier Cru Supérieur (attribué au seul Château d’Yquem), Premiers Crus (Rieussec) et Seconds Crus. On dénombre actuellement dans le Sauternais 26 crus classés dont 10 sur la commune de Barsac. Ils ont répartis entre un 1er Cru Supérieur, onze 1er Crus et quinze 2nd Crus. Nombre de Grands Vins de Sauternes produisent également un vin blanc sec, souvent très réputé et recherché (« Y » d’Yquem, «R » de Rieussec…).
Pour l’anecdote, quelques propriétaires produisent également des vins rouges par fantaisie.

Ces vins, d’excellente qualité, tanniques et colorés ne bénéficient que de l’appellation Bordeaux ou Bordeaux Supérieur.
Superficie : 2385 hectares dont 1814 hectares en production

Barsac

La commune de Barsac est située à 38Km au Sud-Est de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne à l’embouchure du Ciron. Le carrefour du fleuve et du ruisseau aux eaux froides venant des Landes crée un microclimat exceptionnel favorisant le développement du Botrytis Cinerea, cette « pourriture noble » qui transforme le raisin en or.
L’appellation compte dix Crus Classés en 1855. Deux 1er Crus : les châteaux Climens et Coutet. Huit 2nd Crus : Broustet, Caillou, Doisy-Daëne, Doisy Dubroca, Doisy-Védrines, Myrat, Nairac et Suau.
Superficie : 464 hectares

Cérons

Située à 35 kilomètres au Sud de Bordeaux cette petite commune est située en bord de Garonne. La zone géographique de cette appellation inclut les communes de Podensac et Illats. Cette région des Graves bénéficie des AOC Graves pour les vins rouges et blancs secs, Graves Supérieur pour les blancs moelleux et Cérons pour les blancs « liquoreux ». Géologiquement les sols et sous-sols sont comparables à ceux des Graves et du Sauternais principalement silico-graveleux avec un sous-sol calcaire. Un terroir excellent pour la culture de la vigne, dont la qualité se reflète dans ses vins.
Superficie : 1000 hectares dont 445 en rouges, 555 de vignes blanches. 55ha sont déclarés en AOC Cérons.

Sainte-Croix-du-Mont

Situé en rive droite de la Garonne, l’appellation Sainte-Croix-du-Mont est exposée plein Sud sur des pieds de coteaux accidentés aux sols argilo-calcaires.
Les vins blancs liquoreux que l’on y produit, bien que moins racés que leurs voisins du sauternais, possèdent un beau moelleux, un fruité gourmand et une belle élégance.
Superficie : 700 ha

Loupiac

L’appellation voisine de Sainte-Croix-du-Mont, à l’Ouest, est également exposée vers le Midi. Leurs sols sont similaires.
Les brouillards de l’automne créent ce microclimat favorable au développement de la « pourriture noble » qui permet l’obtention des vins liquoreux réputés.
Superficie : 394 hectares

Pomerol

« Pomerol, c’est le vin qui fait aimer le vin.» Anonyme.

L’appellation et la commune de Pomerol sont délimitées au Sud et à l’Ouest par l’agglomération de Libourne, au Nord par le ruisseau de la Barbane qui le sépare de Lalande de Pomerol et à l’Est par sa prestigieuse commune limitrophe de Saint-Emilion. L’histoire de Pomerol s’inscrit dans un passé lointain : au XIIème siècle les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem y établissent leur première commanderie. Ils édifient leur manoir et un hôpital.
Le plateau de Pomerol descend en terrasses successives vers la vallée de l’Isle et la Dordogne. Ses sols sont argilo-graveleux au centre de la commune et sablo-graveleux à l’Est. On trouve presque partout des « crasses de fer », sorte de grès ferrugineux. L’encépagement moyen du vignoble est composé de cabernet franc (15%), de cabernet sauvignon (5%) et de merlot (80%).

Enfin il n’existe aucun classement à Pomerol, vrai curiosité au regard de la notoriété de l’appellation. Il existe cependant une hiérarchie de fait en tête de laquelle se distingue Pétrus. Cet ordonnancement n’étant pas figé, il autorise une saine et loyale compétition au bénéfice de la qualité et de la renommée des vins de Pomerol. Ainsi ces quelques noms prestigieux : La Conseillante, L’Evangile, Gazin, Nénin, Petit-Village, Trotanoy, Lafleur et Lafleur-Petrus…
Et également moins connus mais de très bon niveau : Châteaux Haut-Manoir, Franc Maillet « cuvée L’Esquive », de Sales, La Croix du Casse, Du Domaine de l’Eglise…
La personnalité des vins de Pomerol allie la richesse des grands Bourgogne à la finesse des vins du Médoc et la générosité du Saint-Emilion. Vins complets, de plaisir, vin de tous les plaisirs, il accompagne merveilleusement tous les mets. C’est le vin des gourmets gourmands.
Superficie : 767 hectares

Lalande de Pomerol

L’appellation Lalande de Pomerol, au Nord de Libourne, Pomerol et Saint-Emilion dont elles sont séparées par le cours d’eau : la Barbanne. Elle compte deux communes : Néac et Lalande de Pomerol.

Les sols sont argileux et argilo-graveleux. Les sous-sols se composent de terre dure et rougeâtre sablo-argileuse à Néac et graveleux à Lalande de Pomerol.
Près de 180 propriétaires mettent en valeur cette AOC, composée pour la plupart d’exploitations familiales.

Les vins sont en général colorés, veloutés, puissants, bouquetés aux arômes délicats et distingués de truffe, de violette et de sous-bois.
Superficie : 1171 hectares

Saint-Emilion

Située à l’Est de Libourne, Saint-Emilion est une cité médiévale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les maisons du village se déploient en amphithéâtre face à la vallée de la Dordogne. Le village est un enchevêtrement et un dédale de rues étroites, d’églises romanes et gothiques, de couvents, de cloîtres, de catacombes, de monuments militaires, des vestiges d’un monastère…Saint-Emilion est un véritable bijou d’archéologie.
Le terroir de Saint-Emilion se distingue par sa grande variété de sols et sous-sols : argilo-calcaires, silico-calcaires, silico-argileux, sableux, sablo-graveleux, et terres alluvionnaires dites de « palus ».

Deux appellations – Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru – peuvent être revendiquées sur cette zone géographique. L’appellation compte également un classement revu tous les dix ans qui régente la hiérarchie en trois niveaux : Grands Crus Classés, 1er Grand Cru Classé (Troplong-Mondot, Trottevieille, Figeac, Clos Fourtet…), 1er Grand Cru Classé A (Ausone, Cheval-Blanc, Angelus et Pavie).

Les vins de Saint-Emilion sont des vins généreux, chauds, corsés, d’une belle couleur purpurine. Ils acquièrent en vieillissant un bouquet particulier très agréable et opulent qui rappelle le poivre blanc, la confiture de fruits rouges, les épices, le café. Ils sont d’une ampleur riche et soyeuse.
Superficie : 5400 hectares

Lussac-Saint-Emilion

Le terroir de Lussac se caractérise par la diversité de ses sols, harmonieusement répartis entre plateau, flancs de coteaux et vallons. On en dénombre quatre types : argilo-calcaire au Sud-Est, un haut plateau graveleux à l’Ouest, au Nord des terres argileuses froides et enfin à l’Est des sous-sols de bancs calcaires.

Le terroir, bien drainé et exposé, se prête à une viticulture de qualité.
Les vins se distinguent par une robe profonde et un bouquet subtil tout en finesse et générosité.

95 viticulteurs se partagent l’exploitation de 900 hectares du vignoble. Les 535 hectares restants adhèrent à la coopérative de Puisseguin-Lussac-Saint-Emilion.
Superficie : 1435 hectares

Montagne-Saint-Emilion

Le vignoble s’étend sur une multitude de coteaux où l’on peut jouir de panoramas merveilleux portant sur les nombreux clochers de la région et par temps clair jusqu’aux Charentes.
Le terroir de Montagne-Saint-Emilion est assez semblable à celui de son prestigieux voisin Saint-Emilion. Les coteaux présentent des terroirs généralement calcaires à argilo-calcaires reposant sur un sous-sol calcaire à astéries.

Les vins, plus ou moins colorés selon leur provenance, s’étalent de la cerise au pourpre. Au nez, ils peuvent être vifs, floraux ou bien puissants et riches. Suaves en bouches, ils expriment leur race avec rondeur, générosité et distinction.
Superficie : 1560 hectares

Puisseguin Saint-Emilion

Etablie sur un magnifique tertre naturel (89 mètres), le terroir de Puisseguin bénéficie d’une exposition à dominante Sud, Sud-Est et d’un microclimat sec, lumineux et presque méditerranéen.
Son relief accidenté, aux sols argilo-calcaires, repose sur un sous-sol pierreux, assure un bon drainage et permet à la vigne de s’enraciner profondément.
D’une couleur soutenue, les vins de Puisseguin présentent une belle charpente, une force et une finesse qui leur donne une bonne capacité de vieillissement.
Superficie : 756 hectares

Saint-Georges-Saint-Emilion

L’appellation Saint-Georges-Saint-Emilion est délimitée au Sud par le ruisseau de La Barbanne qui la sépare de Saint-Emilion et Montagne Saint-Emilion.
Son terroir se distingue par son incroyable homogénéité. Les sols sont argilo-calcaires sur calcaires à astéries ou argileux. Le vignoble s’oriente au Sud-Sud-Ouest face à Saint-Emilion. Son ensoleillement est idéal et son drainage parfait permet une maturation homogène et excellente des raisins.

L’homogénéité du terroir se retrouve dans la grande qualité de ses vins. Les vins de Saint-Georges-Saint-Emilion sont très colorés et revêtent une robe pourpre, dense et profonde. Ils disposent d’une charpente solide, avec beaucoup de volume de gras en bouche sur des tanins veloutés. Ils se complexifient avec le vieillissement et leur garde peut atteindre 40 ans.
Superficie : 200 hectares

Fronsac et Canon-Fronsac

Dominant le confluent de la Dordogne et de l’Isle, deux sommets – le tertre de Canon (61 mètres) et le tertre de Fronsac (76 mètres) offrent une superbe vue sur la vallée et le fleuve. Cette charmante et riante région jouit d’un terroir et d’un microclimat idéal à la culture de la vigne.

Les sols et sous-sols sont principalement calcaires (calcaires à astéries) ou argilo-calcaires. Ils reposent sur la fameuse « molasse du fronsadais » dont les caractéristiques autorisent un excellent drainage et fournissent un terroir viticole très favorable.
Environ 170 propriétaires participent à l’expression de ce magnifique terroir. Tout comme dans le reste du Libournais, le Merlot y est prédominant (70%) tandis que le Cabernet Sauvignon et le Cabernet Franc se partagent équitablement les 30% restants. Ces vins de côtes ont du corps, ils sont colorés, brillants, d’un rouge vermillon ou d’un rubis soutenu. Au nez, ils développent des arômes puissants de fruits rouges avec des fragrances de poivre, d’épices et de truffe.
Actuellement, les vins de Fronsac et Canon-Fronsac sont, parmi les vins du bordelais, les meilleurs pour leur rapport qualité/prix et typicité.
Superficie : 837 hectares

AOC Premières-Côtes-de-Bordeaux

Sur la rive droite de la Garonne, l’appellation s’étend sur une soixantaine de kilomètres de la commune de Saint-Maixent au Sud-Est jusqu’à celle de Bassens au Nord-Ouest.
Le terroir est composé des vins de « palus » en bordure de fleuve qui produisent des vins riches et colorés prisés du négoce pour leurs vins de marque et vins de côtes sur de beaux terroirs dont la complexité est plus subtile.

Les vins blancs contiennent au moins 4 grammes de sucres résiduels et sont donc moelleux voire liquoreux.
Les clairets et rosés – spécialité des 1ères Côtes sont vifs et fruités.
Superficie : 7640 hectares (dont 5849 ha en rouge et 1800 en blanc).

Côtes de Bordeaux Saint-Macaire 

L’appellation est l’une des plus au Sud du bordelais. Cette région présente un relief accidenté, avec de nombreux coteaux entrecoupés de vallons verdoyants, recouverts de terrains argilo-calcaires ou argilo-sableux reposant sur un sous-sol de même nature ou franchement calcaire.

Ce terroir s’avère particulièrement favorable à la culture de la vigne.
Superficie : 2800 hectares dont 580 de vignes blanches

Graves de Vayres

Situés sur la rive gauche de la Dordogne et quasiment en face du tertre de Fronsac, les Graves de Vayres sont constituées de sols sablo-graveleux ou sablo-argileux.

Les vins blancs, fins et bouquetés, peuvent être secs et bien typés grâce au Sauvignon ou moelleux, souple et généreux par le Sémillon.

Les vins rouges sont délicats et fins et peuvent être appréciés sur le fruit.
Superficie : 1100 hectares

Sainte-Foy de Bordeaux

L’appellation est la plus orientale du bordelais et du département de la Gironde. Elle est délimitée au Nord par la Dordogne, à l’Est par le département éponyme et au Sud par le département du Lot et Garonne.
Les terroirs sont variés – principalement graveleux, argilo-graveleux ou argilo-calcaires.

Les vins rouges sont généralement dotés d’une robe profonde et d’une belle concentration avec un potentiel de vieillissement intéressant.
Les vins blancs sont secs ou moelleux.
Superficie : 6500 hectares

Côtes de Castillon

Situées sur la partie Libournaise du vignoble girondin, les Côtes de Castillon prolongent à l’Est de Saint-Emilion les côtes de cette dernière. Les croupes peuvent atteindre une hauteur de 100 mètres offrant des panoramas superbes.

Le sous-sol est graveleux. Le climat de cette appellation protégée des vents et de l’influence océanique par sa topographie est très propice à la culture de la vigne.
L’appellation connaît un essor qualitatif et une notoriété grandissante depuis une décennie. En effet, nombre de prestigieux propriétaires Saint-Emilionais, conscients du potentiel qualitatif de ce terroir voisin, ont investit dans ce vignoble.

Les vins sont généreux et bouquetés, dotés d’une belle complexité. Leur potentiel de vieillissement est tout à fait remarquable.
Superficie : 2933 hectares

Côtes de Francs

Eloignée des grands axes routiers, c’est une région calme et agréable. Ses coteaux sont couverts de vignes tandis que les prairies occupent le fond des vallées.
Cette région, sise à mi-distance des vallées de l’Isle et de la Dordogne est constituée par des coteaux, qui se prolongent vers l’Est jusqu’à ceux du Saint-Emilionais. Le sol est plus ou moins argileux dans le fond des vallons et argilo-calcaire sur les coteaux.
Les vins rouges sont opulents, corsés et riches en couleurs. Ils se distinguent par leur harmonie et sont d’excellents vins de garde.

Les vins blancs, principalement issus du Sémillon, sont gras, distingués et racés.
Superficie : 500 hectares

Côtes de Bourg

Situés au confluent de la Dordogne et de la Garonne, sur la rive droite de la Gironde, les coteaux calcaires offrent de remarquables points de vue sur les îles et le Médoc.
La région a également un riche passé commercial et militaire.
Les sols argilo-calcaires ou argilo-graveleux recouvrent un substratum calcaire souvent très dur.

Les vins rouges sont très riches en couleurs. Ils se distinguent par une robe rouge sombre, intense et éclatante. Corsés, virils tout en demeurant souple, ils sont un exemple d’équilibre. Ils ont de la fraîcheur et du bouquet.
Superficie : 3847 hectares

Côtes de Blaye

L’appellation se situe au Nord de Bordeaux sur la rive droite de la Gironde. Ses coteaux font directement face au Nord Médoc. La zone géographique et l’appellation tiennent leur nom de la ville de Blaye connue pour son imposante citadelle Vauban qui garde l’entrée de la Gironde.
Les terroirs sont argilo-calcaires ou argileux en surface sur socle calcaire parfois très dur. D’un excellent rapport qualité-prix les vins de Blaye, de plus en plus appréciés, gagnent en notoriété.

Les vins rouges présentent une belle couleur. Ils ont beaucoup de fruits, de la souplesse et un bouquet agréable.
En vieillissant ils développent des parfums de musc et d’épices.

Les vins blancs à base de Sauvignon offrent un nez intense et puissant, présentent des arômes de genêt, d’agrumes et de fruits jaunes.
Superficie : 7750 hectares

Bordeaux et Bordeaux Supérieur

D’une superficie de 63 224 hectares en production, les AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur occupent la première place des AOC Françaises. Les vins de ce vignoble, du fait de son étendue, sont très diversifiés.

Les cépages rouges sont le cabernet sauvignon, le cabernet franc, le merlot, le carménère, le petit verdot et le malbec ou côt.
Les vins blancs sont cultivés majoritairement avec les cépages sémillon, sauvignon et muscadelle. De façon plus accessoire, le merlot blanc, le colombard, le mauzac, l’ondenc, l’ugni blanc et le lauzet.

Les vins rosés sont obtenus par une macération de 12 à 18 heures de cépages rouges contre 24 à 48 heures pour les clairets.

Les Bordeaux Supérieurs sont soumis à des conditions de production et d’élaboration plus strictes : rendements inférieurs et un élevage de douze mois minimum. Ces vins, plus aptes au vieillissement, offrent un rapport qualité prix avantageux.
Superficie : 63 224 hectares

Sainte-Croix-du-Mont

Loupiac

Aoc Premières-Côtes-de-Bordeaux

Côtes de Bordeaux Saint-Macaire

Sainte-Foy de Bordeaux

Graves de Vayres