L’encépagement du bordelais

La particularité du vignoble bordelais tient notamment à son encépagement multiple contrairement à d’autres vignobles tels que la Bourgogne (Pinot Noir pour les rouges et Chardonnay pour les blancs). Cette variété de cépages est issue de la capacité variétale des plantes à s’adapter au climat local. Depuis l’origine, l’homme a su adapter les meilleurs « plants » aux meilleurs terroirs de façon à exprimer tout leur potentiel.

Pour les vins rouges : les cépages principaux du bordelais sont le Merlot, le Cabernet Sauvignon et le Cabernet Franc. De façon plus confidentielle le Petit Verdot, la Carménère.

Pour les vins blancs : le Sauvignon, le Semillon, la Muscadelle. Moins qualitatifs, l’Ugni Blanc et le Colombard.

Ces cépages sont issus d’une sélection séculaire adaptée à la climatologie dans le but d’un rendement et d’une qualité optimale.

Il n’en demeure pas moins que la tendance actuelle est de faire revivre des cépages ou variétés oubliées. Cet amusement d’ampélographes ou amateurs très passionnés ne manque tout de même pas d’intérêt. Dans ces cépages rares tous les noms sont une poésie.

Pour les rouges : le Boutignon, le Béquignol, le Grapput (Prolongeau), le Fer ou Hère, le Folle Noir, le Mancin…
Aux cépages blancs confidentiels : le Merlot Blanc, le Lauzet, le Mauzac, l’Ondenc…

Toutes ces variétés oubliées sont un amusement pour les vinificateurs des grandes propriétés à qui on laisse le plaisir (et aux plaisirs des dégustateurs) de cultiver, vinifier et faire revivre ce passé viticole.

La liste ici énumérée des cépages reste très partielle. On compte la possibilité de cultiver 32 cépages en Gironde (dans le bordelais) en dehors des AOC.