Vins Château Grand-Puy-Lacoste (Grand Cru classé Pauillac)

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« LE BORDEAUX »

Positionné au Sud de Pauillac avec une parcelle à l’Ouest du Château Mouton Rothschild, le domaine existait dès le Moyen-Âge. Premier propriétaire des lieux, le Sieur de Guiraud était alors à la tête de terres étant aujourd’hui celles du Château Grand-Puy-Lacoste mais aussi des actuels Châteaux Grand-Puy-Ducasse et Lynch-Bages.

Ces deux dernières propriétés verront chacune le jour au cours XVIIIème siècle. En 1728 d’abord, Pierre Drouillard – chevalier et trésorier général de Guyenne – acquiert des parcelles qui deviendront « Lynch-Bages » quelques années plus tard. En 1758 ensuite, une autre partie du domaine est cédée à Pierre Ducasse, ce qui aboutit à la création du domaine « Ducasse-Grand-Puy-Artigues-Arnaud » qui deviendra par la suite château Grand-Puy Ducasse.

Comme le veut la tradition de l’époque, le nom du propriétaire devait-être adjoint à celui du lieu-dit pour former celui du château mais, les héritières prirent ici le patronyme de leurs époux ce qui explique de nombreux changements : d’abord « Grand-Puy Saint-Guirons » puis « Saint Guirons-Lacoste » et enfin « Grand-Puy-Lacoste ».

Suite à la 1ère Guerre Mondiale, les petits-fils de Pierre-Frédéric Lacoste cèdent le domaine, mettant fin à près de cinq siècles d’héritage familial. Le cru connaît alors un tournant en 1930 avec l’arrivée de Raymond Dupin notamment connu pour avoir présidé le Conseil des Grands Crus Classés du Médoc. Propriétaire pendant près d’un demi-siècle du cru avant de le céder en 1978 – faute de descendance – à celui qu’il qualifie alors comme « un vrai Médocain » en la personne de Jean-Eugène Borie, propriétaire du Château Ducru-Beaucaillou.

Son fils François-Xavier Borie gère ensuite le Château jusqu'en 2007, année lors de laquelle il prend les reines de la propriété et insuffle une nouvelle dynamique avec la rénovation complète des bâtiments et la construction d’un grand chai à barriques. Son implication et son dévouement sont régulièrement récompensés par le critique Américain Robert Parker qui donna récemment deux 95/100 mettant en valeur un caractère « très concentré , ainsi qu’une texture veloutée » avant de souligner le profil du cru fait de « beauté de finesse, d'équilibre, de pureté et de noblesse ».