André Duranceau, auditeur des comptes de la Cour du Parlement fonde au milieu du 17ème siècle le domaine du Bourdieu de Duranceau. Puis en 1759, Pierre Mercadé, négociant à Port-au-Prince et son épouse reprennent la propriété et achètent de nouvelles parcelles, pour la transformer en domaine viticole. A leur décès, ce sont les frères et sœurs Nairac, spécialisés dans le commerce triangulaire, qui prennent la tête du domaine jusqu’à la Révolution Française où la famille s’expatrie vers les Pays-Bas puis l’Ile Maurice. Ensuite en 1817, leurs descendants font le choix de vendre le vignoble à Bernard Capdeville, propriétaire du Château adjacent, Broustet. Il décide alors de fusionner les deux parcelles pour donner naissance au Château Broustet-Nairac, qui sera nommé 2nd Grand Cru Classé des vins blancs bordelais en 1855.
La propriété connaît ensuite de nombreux changements jusqu’à l’arrivée en 1920 de Charles Perpezat, qui fait le choix d’arrêter progressivement la production de vins rouges pour redonner vie aux vins blancs historiques de la maison. Puis, ses héritiers vendront la propriété au Député de la Gironde de l’époque qui lui-même cédera en 1971 le château à Tom Heeter et son épouse Nicole Tari, fille du propriétaire du Château Giscours. Ils agrandissent les terres par l’achat de 3 hectares du domaine Climens, passant ainsi à une superficie totale de 17 hectares. Durant cette époque, d’importants travaux sont engagés : le vignoble est replanté, les chais rénovés et le château réhabilité. Depuis 1993, leur fils Nicolas Heeter-Tari est le gérant du domaine, épaulé par sa sœur Héloïse.
Le cru Nairac appartient indéniablement au cercle très fermé des grands liquoreux de Barsac, comme le montre la note de 95/100 attribuée par la Revue Wine Advocate pour le millésime 2009, assortis du commentaire suivant : « Nicolas Tari a élaboré un vin sensationnel au bouquet explosif de miel d'acacia, et d'abricot sec, transposant tout l'exotisme du millésime. La bouche est bien équilibrée avec une ouverture grasse. On retrouve en abondance des fruits épicés, entrelacés aux écorces d'orange et ananas, apportant une finition magnifiquement porté et intense. Superbe ! »
La propriété connaît ensuite de nombreux changements jusqu’à l’arrivée en 1920 de Charles Perpezat, qui fait le choix d’arrêter progressivement la production de vins rouges pour redonner vie aux vins blancs historiques de la maison. Puis, ses héritiers vendront la propriété au Député de la Gironde de l’époque qui lui-même cédera en 1971 le château à Tom Heeter et son épouse Nicole Tari, fille du propriétaire du Château Giscours. Ils agrandissent les terres par l’achat de 3 hectares du domaine Climens, passant ainsi à une superficie totale de 17 hectares. Durant cette époque, d’importants travaux sont engagés : le vignoble est replanté, les chais rénovés et le château réhabilité. Depuis 1993, leur fils Nicolas Heeter-Tari est le gérant du domaine, épaulé par sa sœur Héloïse.
Le cru Nairac appartient indéniablement au cercle très fermé des grands liquoreux de Barsac, comme le montre la note de 95/100 attribuée par la Revue Wine Advocate pour le millésime 2009, assortis du commentaire suivant : « Nicolas Tari a élaboré un vin sensationnel au bouquet explosif de miel d'acacia, et d'abricot sec, transposant tout l'exotisme du millésime. La bouche est bien équilibrée avec une ouverture grasse. On retrouve en abondance des fruits épicés, entrelacés aux écorces d'orange et ananas, apportant une finition magnifiquement porté et intense. Superbe ! »
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