L’histoire raconte que le Moine Émilion qui a évangélisé la commune qui porte son nom s’est retiré près d’une source qui coulait aux pieds des falaises bordant la Dordogne. Sur cet emplacement s’élève une chapelle datant des premières années de l’ère chrétienne. C’est ainsi autour de ce lieu de culte que les premières vignes de cette célèbre commune furent plantées par les Romains et depuis, le vignoble de Saint-Émilion n’a eu de cesse de s’étendre sur les collines avoisinantes, produisant un vin dont la réputation rayonne dans le monde entier.
Cette cuvée, créée par Emile Castéja dans les années 1950, rend hommage à cette chapelle de la trinité construite au XIIIe siècle à quelques mètres de l’église monolithe dans le bourg de la petite cité médiévale de Saint-Émilion. Le travail des bénédictins ayant permis l’édifice de ce monument aujourd’hui classé historique est le parfait exemple pour illustrer l’œuvre que réalise à chaque millésime le négociant Borie Manoux d’offrir des vins typiques de ce beau terroir du Libournais.
Le négociant familial historique Borie-Manoux apporte un soin particulier à ses vins et notamment à sa cuvée La Chapelle de la Trinité, dont le premier millésime fût produit vers 1950. Il le fait à la manière dont la chapelle recouvre l’ermitage de Saint-Emilion, comme si elle protégeait un lieu saint. Cet illustre spécialiste des vins de Bordeaux, gardien de la maison de négoce de ses aïeux créée au XIXème siècle, bénéficie de la double fonction de négociant avec les sociétés Borie-Manoux, A. De Luze et Mähler-Besse, et de propriétaire de Grands Crus dans le bordelais. La famille Castéja tire ainsi profit de ses compétences inédites pour élaborer La Chapelle de la Trinité, un vin exprimant tout leur savoir-faire ancestral.
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