En 1873, Fernand Bouffard achète le domaine et plusieurs petites propriétés voisines. A sa mort en 1919, Albert Porte décide de réunir la quasi-totalité des vignobles voisins pour former le Château Pavie. C’est à cet instant que l’historique « Château Pavie-Pigasse » est séparé de Pavie et acquis par M. Decesse puis par Robert Marzelle. Également à la tête du Château Barde-Haut, ce dernier rebaptise le cru du nom de son ancien propriétaire « Decesse » et reste au domaine jusqu’à son décès en 1970. La société agricole est alors confiée aux équipes du Château Pavie voisin.
Enfin l’arrivée de Gérard Perse dans les années 90 marque un tournant. Pavie obtient un 100/100 par Robert Parker dès le millésime 2000 et Pavie-Decesse bénéficie de la même progression grâce entre autre, au travail de l’œnologue Michel Rolland. En effet la collaboration entre les deux hommes fait grimper le cru au plus haut avec aucune note en dessous de 90/100 depuis le millésime 1997, et de nombreuses qualités vantées par le critique Américain Robert Parker : « d’un caractère rare, Pavie-Decesse est succulent et riche. Disposant d’arômes de fleurs printanières, d’encens et d’expresso torréfié, ce vin présente une parfaite structure sublimée par de beaux tanins. »
Vainqueur de la coupe des Grands Crus Classés de Saint-Émilion en 2010, le Château ayant accédé à ce rang en 1955, est confirmé comme tel en 2012 à la révision du classement.
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